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L'achat de véhicules à l'étranger

L'ouverture des frontières aux marchandises au sein de la communauté économique européenne autorise les particuliers à effectuer des achats transfrontaliers sans formalité de douane. La généralisation du certificat de conformité européen en 1996 et l'arrivée de l'Euro ont grandement facilité l'achat transfrontalier de véhicules neufs ou d'occasion.
Concessionnaire auto
Si les taxes de douane et le passage aux mines ne relèvent que de cas particuliers, les formalités fiscales (régime de TVA) et d'immatriculation amènent de nombreux particuliers à recourir malgré tout, aux services d'un mandataire.

Acheter un véhicule neuf à l'étranger dans l'UE (CEE) :

Définition du véhicule neuf : moins de 6 mois OU moins de 6.000 Km.

Quelque soit le pays dans lequel est achetée une voiture neuve, la TVA doit être payée dans le pays de l'acheteur et au taux en vigueur sur la base du prix d'achat en euros. Pour les pays de l'UE hors zone euro, il faut convertir le prix d'achat dans la monnaie nationale à partir du cours communiqué par la Banque de France à la date de facturation. La facture réglée au vendeur est donc hors taxe. Une fois rendu en France, vous aurez 15 jours pour payer la TVA à la recette des impots de votre domicile. Le fisc vous remettra en échange le certificat d'acquisition d'un véhicule terrestre à moteur en provenance de l'Union européenne qui vaut "quitus fiscal" pour la TVA et vous permet de demander à la préfecture l'immatriculation en France du véhicule. Depuis 1996, les véhicules neufs exporté au sein de la CEE sont fournis avec le COC (voir ci-dessous) car ils seront identifiés lors de la demande d'immatriculation selon la procédure de "réception communautaire" par identification à un type européen. Lors d'une vente nationale, une voiture neuve est vendue avec sa notice descriptive - imprimé national barré en rouge.

Attention aux arnaques à la TVA !

1 - Un mandataire peut payer la TVA en votre nom. Vérifier alors la validité du "quitus fiscal " qu'il vous fournit et qui doit être à votre nom.

2 - Si vous payez votre voiture neuve TTC à l'étranger, vous serez aussi redevable de la TVA française au taux de 19.6%. Il vous faudra alors faire une demande de remboursement intra-communautaire. Cette démarche peut s'avérer longue et compliquée surtout si le revendeur ne vous a pas remis le quitus fiscal qui lui seul prouve que la taxe a bien été acquitée dans le pays d'achat.

Achat à l'étranger d'un véhicule d'occasion dans l'UE :

Définition du véhicule d'occasion : plus de 6 mois ET plus de 6.000 Km

Les véhicules qui remplissent les deux conditions indiquées plus haut sont des occasions et sont vendus TTC aux particuliers, que le vendeur soit un autre particulier ou un professionnel. L'administration considère que la TVA a été acquittée une fois pour toute dans le pays de la 1ere mise en circulation par le 1er propriétaire. Le quitus fiscal nécessaire à l'immatriculation n'est qu'une formalité pour l'acheteur qui permet à l'administration de suivre la régularité du commerce automobile intracommunautaire. Il n'y a pas de TVA à payer en France pour les particuliers.

Cas particulier : Si l'acheteur est un professionnel assujetti à la TVA qui réalise une acquisition intra-communautaire, c'est la TVA française qui s'applique sur la totalité du prix ou sur la marge si le véhicule est revendu. Les véhicules vendus avec la mention "TVA déductible" sont généralement destinés à des revendeurs ou à l'export hors de la CE. En France, les sociétés peuvent récupérer la TVA sur les voitures dites de "société", et non les véhicules de tourisme. Un numéro de TVA intracommunautaire permet d'acheter hors taxe dans les pays de la CE.

Dans tous les cas, il faudra remplir et faire viser au service des impôts de votre domicile le certificat de déclaration fiscal (quitus fiscal) modèle 1993 VT REC pour les particuliers et n° 1993 VT-CDI pour les entreprises. Il est nécessaire pour l'immatriculation du véhicule en France même si vous n'avez pas de TVA à payer.

Attention aux arnaques à la TVA !

1 - Certains revendeurs allemands vendent comme occasion des voitures ayant plus de 6000 KM au compteur et ensuite les parquent 6 mois avant de les livrer à leurs clients. La France prend en compte la date d'achat et non la date de livraison. De ce fait, une double facturation de la TVA a été constatée car le véhicule est neuf pour l'administration française et d'occasion pour l'Allemagne.

2 - Dans certains montages entre l'Allemagne, l'Espagne et la France, des centrales d'achats ont vendu des véhicules d'occasion à prix défiant toute concurrence pour lesquels la TVA n'a été acquitée dans aucun pays. Le fisc traque ces opérations appelées facturations croisées ou carrousels de TVA. Les professionnels qui font transiter les automobiles entre plusieurs pays ne s'acquittent parfois que de la TVA sur la marge. Il en va de même pour les véhicules ayant eu une affection professionnelle (société, utilitaire) et qui sont ensuite revendus à des particuliers.

3 - En cas de vente par un professionnel : Assurez-vous que la facture indique clairement un prix de vente toutes taxes comprises. Dans certains pays de la Communauté Européenne, la TVA locale est remboursée aux entreprises qui utilisent des voitures particulières. Il arrive alors que des garages revendent "par erreur" à un particulier qui vient d'un autre pays, une voiture d'occasion dont la TVA n'est pas acquittée sur la totalité du prix de vente, "mention tva sur marge" par exemple. Lors de l'immatriculation en France, le fisc vous demandera de payer la TVA due, alors que vous pensiez avoir acheté un véhicule dont la TVA a déjà été perçue au niveau communtaire. La catégorie N1 permet l'homologation d'un VP (véhicule personnel) 5 places avec une carte grise VU (véhicule utilitaire), ce qui a permis à l'entreprise qui l'a achèté de s'être fait rembourser la TVA...

Importation depuis un pays situé hors de la zone UE :

Les véhicules acquis en dehors de la Communauté Européenne, qu'il soient neufs ou d'occasion sont soumis aux formalités de dédouanement au moment de leur entrée en France. Ce qui veut dire que le véhicule doit passer physiquement en zone de douane. Le certificat de dédouanement 846 A vous sera remis une fois le réglement effectué. L'immatriculation d'une automobile fabriquée hors de la zone UE et destinée à un autre marché peut poser des problèmes d'homologation en raison de la diversité des normes de sécurité et de pollution. Si le véhicule est identique à un type national ou européen, une attestation d'identification peut être délivrée par le représentant du constructeur en France ou par le Drire. Pour les utilitaires et les PL, l'immatriculation est généralement très difficile à obtenir.

Le certificat de conformité (COC) :

Le COC (Certificat of Conformity) est un document adminsitratif normalisé au niveau mondial qui est établi par les constructeurs, et indique les caractéristiques d'un véhicule à moteur et généralement sa conformité aux normes du pays dans lequel il a été fabriqué. Appelé "certificat de conformité européen" dans l'Espace Economique Européen, il est apparu en 1993, a été rendu obligatoire à partir de l'année 96 et assure la conformité à la réglementation européenne en matière de sécurité et de pollution. Le COC est indispensable (directive 70/156/CEE) pour immatriculer un véhicule neuf importé d'un pays étranger. Il est fourni par le concessionnaire et permettra dans le cas d'un véhicule CEE une identification rapide par la préfecture selon la procédure dite de "réception communautaire". Pour un véhicule d'occasion acheté à l'étranger, vous avez intérêt à demander au vendeur de vous fournir avec la voiture un certificat de conformité national original si son concessionnaire peut fournir gratuitement le document. Cependant, le COC délivré par un concessionnaire situé en France est préférable du fait qu'il indique la puissance fiscale française.

Pour être valable le COC ou son duplicata doivent La directive d'harmonisation communautaire 92/53/CEE a été proposée en 1992 pour faciliter la revente des véhicules d'occasion au sein de la commnauté européenne. Elle précise qu'à partir du 1er janvier 1996, la réception CEE (immatriculation) dans un des Etats membres d'un véhicule de tourisme vaut attestation de conformité dans tous les autres Etats de la communauté en cas de revente. L'immatriculation devra être délivrée sur simple présentation du COC et des autres documents réglementaires en vigueur. Cette directive concerne uniquement les véhicules de tourisme de type M1 (transport maxi de 8 personnes assises + le conducteur). Dans les faits, la France n'a vraiment appliqué cette loi qu'à partir de 2003 après une plainte portée devant les instances européennes par l'association Euro-Info-Consommateurs.

La règle de la "réception CEE" ou "réception communautaire" est effective en France pour les véhicules de tourisme mis en circulation à partir de 1996 en Europe. Avant cette date, la réception se fera par identification à un type national. Dans ce cas, la procédure peut être plus délicate. Le concessionnaire pourra dans certains cas fournir une "attestation d'identification à un type national français" ou une attestation de correspondance à un modèle déjà réceptionné en France (environ 100 euros). La DRIRE, anciennement dénommée "service des mines" peut également délivrer une "attestation d'identification" si le véhicule correspond bien à un type déjà réceptionné en France.

Si le véhicule est accompagnée d'un certificat d'immatriculation européen, le numéro de réception CE est indiqué à la lettre k : chiffres + symboles. Il est normalement possible de passer au contrôle technique et en Préfecture sans présenter le COC si ce numéro est complet. Si la catégorie k n'est pas renseignée ou se termine par une étoile (incomplet), le COC est indispensable. Si vous êtes tenté d'acheter un véhicule "exotique" qui ne possède pas de numéro de réception CE, demandez au vendeur de vous communiquer le code V.I.N. et vérifiez auprès d'un concessionnaire de la marque que ce modèle a déjà été vendu en France ou est conforme à un type communautaire.

Le numéro de série, de châssis ou code VIN :

Le V.I.N. (Vehicle Identification Number) est un code de 17 caractères alphanumériques utilisé par les constructeurs pour marquer de façon unique chacun de leurs véhicules. Avant le 1er juin 2004, les 8 derniers chiffres du VIN étaient reproduit sur la carte grise à la rubrique "numéro dans la série du type". Depuis il apparaît dans son intégralité dans la zone (E) rebaptisée "numéro d'identification du véhicule" des certificats d'immatriculation conforme au modèle européen. Ce code est frappé au poinçon sur le châssis moteur et indiqué sur une plaque rivée dans le compartiment moteur, voire sur une vignette autocollante près de la portière passager et dans une dizaine d'endroit tenus plus ou moins secrets ou difficiles d'accès. Depuis 1986, sa normalisation a été plus ou moins figée comme indiqué ci-dessous : Le code VIN étant un système propriétaire des marques sa signification n'est pas totalement standardisée mais l'interrogation de la base de données du constructeur permet une identification précise. Décoder le code V.I.N..

La carte grise européenne :
- zone (E) Numéro d'identification du véhicule = code VIN ou "numéro dans la série du type" avant 2004.
- zone (D.2.1.) Type Mines. CNIT = Code national d'identification du type (en cas de réception CE) = Numéro d'homologation par réception CE.
- zone (K) Numéro de réception par type

Pour résumer : La procédure simplifiée doit permettre l'immatriculation directe en préfecture de tous les véhicules usagés ayant fait l'objet d'une réception communautaire si l'un des documents suivants est disponible : Il est possible que l'administration n'arrive pas à immatriculer directement le véhicule car le certificat de conformité ne contient peut être pas toutes les informations nécessaires ou alors parceque la carte grise à la norme "Communauté européenne" n'a pas été correctement renseignée. Il faudra alors obtenir une attestation d'identification, soit par le constructeur ou son représentant, soit par la DRIRE. Les véhicules acquis neufs y compris hors Union européenne doivent obligatoirement être présentés avec un certificat de conformité. Le COC des véhicules acquis hors de L'UE ne garantit pas la possibilité d'immatriculer le véhicule en France.

Documents et formalités pour immatriculer les véhicules achetés à l'étranger :

Si vous avez décidé de vous passer d'un mandataire et d'importer vous même la voiture de vos rêves, voici quelques indications concernant les documents que vous devrez rassembler, et qui seront nécessaire pour l'immatriculation en France. Une fois la voiture achetée, vous avez 15 jours pour entreprendre les démarches de demande d'immatriculation, à défaut vous êtes en infraction.

Vous pouvez rouler 1 mois avec les plaques d'immatriculation étrangères et jusqu'à 4 mois si le véhicule doit subir une réception à titre isolé par les services de la DREAL. Cela est possible uniquement lorsque les plaques d'origine sont encore valides après la vente (impossible par exemple pour l'Allemagne et la Belgique). Dans le cas contraire, vous pouvez demander un CPI (Certificat d'immatriculation provisoire) en série WW en préfecture. Le CPI-WW a une durée d'un mois et est renouvelable une fois contre paiement à condition d'effectuer la demande en préfecture avant la fin de validité du titre.

Le premier document à obtenir est le "certificat d'acquisition d'un véhicule terrestre à moteur" ou quitus fiscal qui régularise votre situation au regard de l'administration fiscale (régime de TVA des importations d'automobiles) : modèle 1993 VT REC pour les particuliers et n° 1993 VT-CDI pour les entreprises assujetties à la TVA, à demander au service des impôts qui gère votre dossier fiscal.

Si vous souhaitez rouler avec le véhicule en attendant son immatriculation définitive, à défaut d'autre solution, vous devez demander en préfecture des plaques provisoires WW, elles sont valables 1 mois et renouvelables 1 fois. Les certificats d'immatriculation pour l'exportation délivrés par les pays étrangers ne sont généralement valables que 5 jours en France. Les plaques étrangères lorsqu'elles ont conservé leur validité peuvent généralement être utilisées 1 mois en France.

Attention : Les papiers du véhicule doivent toujours être au nom du vendeur lorsqu'il s'agit d'un particulier. Un particulier ne peut pas revendre une voiture qui n'est pas en immatriculation définitive. Seul un professionnel peut vendre un véhicule dont les papiers sont au nom d'un tiers ou en immatriculation provisoire.

Les documents nécessaires pour immatriculer en France un véhicule acquis à l'étranger :

1. Justificatifs administratifs : Demande de certificat d'immatriculation, justificatifs d'identité et d'adresse, justificatif de vente.

2. Justificatifs techniques de conformité : Attestation d'identification à un type national et le certificat de conformité d'origine ou le certificat de conformité à un type CE.

3. Justificatifs fiscaux : quitus fiscal (importation CE), certificat 846A (pays tiers), ou dispense.

Voir l'intégralité de l'Arrêté du 9 février 2009 relatif aux modalités d'immatriculation des véhicules : LegiFrance
Informations détaillées pour mener à bien l'achat d'un véhicule à l'étranger :

Pour vous aider à réaliser les différentes étapes réglementaires qui encadrent l'importation d'une voiture, nous avons regroupé l'information sur les procédures applicables à plusieurs pays de la CE, et nous avons essayé de répondre aux question suivantes : Quels papiers doit me fournir le vendeur ? Faut-il déclarer l'exportation dans le pays du vendeur ? Comment ramener le véhicule en France par le route ? Ou l'assurer et faire des plaques de transit ?


Les sites des administrations :

Les procédures administratives pour le traitement des demandes d'immatriculation des véhicules importés à lire ici.

La préfecture de police de Paris a réalisé un guide des démarches permettant d'obtenir la carte grise d'un véhicule. Tous les cas de figure sont évoqués et les formulaires Cerfa sont disponibles en téléchargement.

Le site de la douane française vous informe des taxes et formalités pour importer une voiture de l'étranger (nouveau dossier complet évoquant la plupart des cas de figure y compris pour les Dom-Tom).

La FAQ de L'UE pour l'information du consommateur pour les achats de véhicules dans l'Union Economique Européenne.

Consultez les fiches pratiques du site l'Europe est à vous pour connaître les formalités administratives relatives au permis de conduire, à l'assurance, au déménagement, à l'immatriculation d'un véhicule à moteur dans n'importe quel pays de l'Union Economique Européenne.

La dernière mise au point (2007/C 68/04) parue sur le Journal officiel de l'Union européenne concernant les procédures d'immatriculation des véhicules à moteur originaires d'un autre État membre. (Attention ! Ces règles ne sont pas encore appliquées dans tous les pays en 2010).

DIRECTIVE 1999/37/CE du du 29 avril 1999 relative aux documents d'immatriculation des véhicules : accès interlangues (22 langues de l'UE)

Pour conclure :

Il vous faudra quelque bons rudiments de la langue et connaître le marché local avant de vous lancer dans l'achat d'une voiture neuve ou d'occasion à l'étranger. Une fois sur place, vous aurez du mal à trouver l'interlocuteur qui vous aidera dans vos démarches. Les concessionnaires subissent la pression des constructeurs qui ne voient pas d'un bon oeil la clientèle transfrontalière. Il existe malheureusement de nombreux pièges qui guettent les novices. Nous avons parlé du double paiement de la TVA, mais il y a aussi les véhicules anciens qui ne disposent pas de type européen, les GPL adaptés, et les vendeurs mal honnêtes sur le marché de l'occasion... Pour un véhicule neuf, le recours à un mandataire qui prélèvera 2 à 3% sur la transaction semble une mesure de bon sens. Ceux-ci ont aujourd'hui pignon sur rue et le sérieux de leurs prestations pour effectuer à votre place les formalités et trouver le véhicule neuf qui vous convient fait rarement défaut. De plus certains madataires négocient des prix de gros et affichent des remises pouvant atteindre 40% du prix public ! Versez au maximum 10% à la commande.


Mise en garde : Malgré toute l'attention qui a été portée à la réalisation de ce dossier, il est impossible d'en garantir le caractère exhaustif et l'exactitude. Par conséquence, ces informations sont données sans garantie et ne sauraient préjuger de l'examen individuel de votre situation par l'administration compétente.

La suite sur le blog - Importer et acheter à l'étranger

Dernière mise à jour en février 2012.


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